Biographie


Plus de 25 ans maintenant qu’il a posé 

son premier disque sur une platine.

A l’époque, la plupart des discothèques 

emploie encore des Dj’s à l’ancienne,

animateurs portés sur le micro 

et avec la sélection musicale peu sourcilleuse.

Et les Cîmes, la boîte qui règne sur les nuits

de Haute-Loire ne fait pas exception à la règle.

Mais celui qui n’a pas encore pris son pseudo 

de SAS ne l’entend pas cette oreille.

Il veut faire découvrir un son 

plus pointu aux adeptes du dance-floor.

La pop anglaise alors en pleine gloire,

l’influence de New Order toujours présente,

et un tube d’Art Of Noise - Peter Gunn 

(le premier vinyle qu’il a acheté) 

baliseront ses premiers pas dans le monde du deejaying.

1990, Electronique décennie 

A son arrivée à Lyon en 1990, SAS prend

le wagon des raves-parties balbutiantes.

La musique qu’on aimait n’était pas acceptée

en club et depuis l’apparition de l’Acid-house 

et de la techno de Detroit il n’y avait plus rien 

d’underground ou de nouveau se rappelle t-il.

Comme des milliers d’autres passionnés de musiques Electroniques orphelins 

il décide d’aller là où il se passe quelque chose.

Pendant quatre ans, il devient un fidèle du mouvement dans la région 

lyonnaise, captivé par un renversement de tendance 

appelé à se perpétuer : le rôle du Dj passe avant celui du disque.

Aprés quatre années intenses au coeur des teufs 

et tandis que le mouvement s’essoufle,

SAS trouve un plan pour participer 

à une émission radio sur Sol FM : 

4 heures de musique tous les dimanches soirs. 

A coup de Trance-Goa et de Techno-Hardcore, 

il met son grain de sel dans la programmation,

puis profite de ces 2 années pour s’acheter du matos digne de ce nom, 

rencontrer d’autre Dj’s et échanger des techniques de mixes.

1996, Fin de parties

En 1996, alors que les raves subissent 

les foudres des pouvoirs publics,

jusqu’à leur interdiction pure et simple,

les Dj’s commencent à jouer dans les bars.

SAS est de ceux-là : il décroche une résidence pendant 2 ans au Cindre-Home

A Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, il organise tous les mois une  soirée techno et  deux festivals.

Le mouvement s’étend et à Lyon certains bars

(La Pêcherie, Le Monde à l’Envers) lancent les premiers apéro-mix. 

Notre Dj voit plus grand : il monte le collectif

Temps d’Aura pour organiser des soirées plus importantes. 

Agoria, Max Le Sale Gosse diffuseront leur tech-house au DelcoMotion 

qu’il organise au Rail Théatre. 

(une résidence en after d’un an et demi au Kamin Club),

De nuit comme de jour 

SAS voue tout son temps libre aux Djaying.

En 2002, il crée FK2 percussions avec deux 

percussionnistes rencontrés dans une soirée electro.

Une aubaine pour celui qui voue une affection particulière à des sons house-jazzy forts en cuivres.

Suivra une tournée de 20 dates avec ce groupe avant un voyage dans les Caraïbes 

Où la tek-house-jazzy qu’il distille sans retenue fait un tabac.

A son retour à Lyon il pose son sac de disques et consacre 8 mois à la composition.

s’éloigne du dance-floor pour mieux le prendre d’assaut. 

Alléluia

Car en juin 2003, une ancienne église blottie sur les pentes de la montée de Choulans

entame une singulière reconversion : la discothèque La Chapelle ouvre ses portes à la conquète de la nuit lyonnaise.

SAS est de la partie. On le retrouve derrière les platines (il fait partie des trois Dj’s résidents du club)

mais aussi à l’origine des quelques soirées : Evanescence, Cosmic... par lesquelles sont passés, 

Max le sale gosse, Anton’X, Da Fresh, Fafa Monteco, Jean-Marie K, ou Bobby Parker, David Asko, Gabriel & Dresden, Tom Parris, Rank1, Tatiana...

« Nous étions tellement sollicités, qu’il nous arrivait de faire plus de 24h de mix cumulé par week-end, dans quatre lieux différents par soirée »

Pendant cinq ans il écume la nuit Lyonnaise de Bar en Club, de club en soirées, de soirées en afters, comme se souvient-il de ses nombreuses nuitées ou à trois DJ ’s ils se relayaient pour gérer la résidence de plusieurs établissements successivement; Les Chapelle Café, La Chapelle Club, Le Pinks, et d’autres Apéro-Mix, Soirées ou évènements. Ensuite vint la période des Afters ou il prend une résidence au Pinks Club pendant 3 ans, le seul after de la ville à l'époque en tremble encore.

Guillaume Beraud - Le Progrès de Lyon

Crédits Photos : Natacha - SoonNight.com - JulienImpulse - Arises01 - Stef - RachelBlueFish

Depuis ce cheminement musical, SAS continue ses pérégrinations musicales en France comme à l’étranger :

Mainstation - Zurich

Yacht Club - Yvoire

Béziers Plage - Béziers

Ranch Club - Villeneuve

Casa Loca - Béziers

Clubs&Cafés - Cap-D’agde

Villa-Rouge - Montpellier

Les Drômonts - Avoriaz

Féria de Nîmes

Féria de Béziers

Sky Club - Port Leucate

HandPan - Festival

Univar - Festival

Et pleins d’autres évènements…